Si l’on en croit une récente enquête, un enfant sur deux âgé de moins de trois ans utilise régulièrement, très régulièrement même, un smartphone avec l’autorisation de ses parents. Pour certains c’est presque une dépendance qui peut être dangereuse. Comment protéger nos jeunes enfants?
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Hugo a trois ans et quand sa mère l’appelle pour jouer, il vient se blottir dans ses bras et répond à ses questions normalement.
Moi, j’ai du mal aussi à croire qu’il est comme ça aujourd’hui parce que c’était très différent il y a encore six mois, un an. C’est un autre enfant.
Ces images ont six mois et ont été tournées dans le cabinet d’une psychomotricienne. Hugo était alors un enfant dans son cocon , exposé aux écrans trois à quatre heures par jour. Il ne parlait pas et le moindre contact physique le mettait mal à l’aise .
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Pour expliquer tous ces troubles, les médecins ont pris en considération l’autisme. Personne ne pense. alors aux écrans.
C’est pourtant la thèse défendue par le docteur Ducanda et un collectif de médecins qui dans cette vidéo mettent en garde autorités et parents contre les effets d’une surexposition aux écrans.
Les enseignants nous demandent de voir de plus en plus d’enfants qui présentent des retards de développement. Des enfants dans leur bulle, pas intéressés du tout par le monde qui les entoure, qui souvent ne réagissent pas à leur prénom, ce que l’enfant devrait faire à neuf mois.
Et donc
pendant que
cette vidéo se déroule, je prends vraiment conscience que, qu’elle est en train de parler de mon fils.
Et euh donc, on arrête les écrans. J’ai dit à mon mari: ‘Demain, c'est fini.’
Un mois plus tard
la mutation
est spectaculaire. Et lui qui ne parlait pas, a appris deux cents mots en deux mois.
Et pour le docteur Ducanda cela ne fait aucun doute: Hugo explore à nouveau le monde grâce à ses cinq senset a retrouvé l’interaction avec ses parents. Son développement
du cerveau
et moteur peut reprendre.
En fait on a l’impression que la vie est entrée en lui.
Voilà, c’est exactement ça. Les parents me disent: ‘Notre enfant se réveille. On a récupéré notre petit garçon. On a récupéré notre petite fille.’
Ce qui veut dire, et c’est très important, que ce n’est pas irréversible.
Exactement, ce n’est pas de l’autisme classique. Puisque les troubles sont complètement réversibles, à l’arrêt des écrans. Il est causé par l’environnement et quand on change l’environnement, l’enfant se met à se redévelopper normalement.
Pour qu’il n’y ait d’ailleurs aucune confusion, d’autres médecins ailleurs dans le monde ont trouvé ce terme: ‘l’autisme virtuel’, 'virtualautism'.
C’est une prise de conscience qui
affecte
aujourd’hui tous les pays concernés par la vague
digitale.