Pour vos courses, adoptez le mode drive: transcription

Et en bonne logique soulignons le succès grandissant d'un type de magasins dans lequel la clientèle fait ses courses en restant dans sa voiture. C'est évidemment inspiré des Etats-Unis. Les acheteurs, très pressés, récupèrent leurs marchandises directement et les enseignes sont de plus en plus nombreuses à répondre à la demande. Quelques exemples avec Samira El Gadir et Nicolas Bellemon...

Cette cliente a commandé ses courses sur Internet et elles sont chargées directement dans le coffre de sa voiture. Voici le drive, un concept né en France. En moins de dix ans il s'est imposé auprès des consommateurs avec des avantages déterminants.

Client:
C'est que ça va me prendre un quart d'heure, aller chercher mes courses.

Cliente:
On ne passe pas notre temps dans le magasin. On n'est pas tenté par les choses qu'on aurait pas dû acheter.

Pour répondre à la demande on compte aujourd'hui plus d'un millier de drive en France, en province, en périphérie des grandes villes. Toutes les enseignes s'y mettent.

Franck Égonneau (directeur Super U à Gétigné, Loire-Atlantique):
Si on ne fait pas ce service-là, aujourd'hui on peut considérer qu'on a une évasion commerciale.

Et pour bien marcher, le drive doit être bien placé. Comme ici, entre le lieu de travail et le domicile des clients.

Ludovic Duprez (cofondateur Chronodrive):
On s'est mis là, comme ça sans détour ils viennent faire leurs courses et en moins de cinq minutes on leur charge leurs courses dans la voiture et ils reprennent l'axe et ils rentrent chez eux. Donc, c'est tout simple.
C'est stratégique, en fait.
L'emplacement est stratégique.

Le concept est intéressant pour les distributeurs car pour proposer le service drive il suffit d'un entrepôt et d'une zone de livraison.

Frédéric Rouch (cabinet d'études marketing Parabellum):
Dans l'ensemble ça reste plus simple à implanter que ne l'est un magasin traditionnel. Et aussi moins coûteux puisque les entrepôts ne font pas la taille ou la dimension de certains magasins d'enseignes.

Martin Toulemonde (cofondateur Chronodrive):
Notre enjeu, c'est d'atteindre les mêmes frais de personnel qu'en supermarché, en hypermarché, même malgré le fait que nous préparions les courses. Nous économisons sur un tas d'autres postes, euh le merchandising, les caisses, euh la sécurité…

Magasinier d'un drive:
Là, on va aller tout au bout, aux fruits et légumes.

Côté produits le drive propose un peu moins de références qu'un hypermarché classique. Le modèle est donc plus économe en personnel et en infrastructure et pourtant les courses dans un drive ne coûtent pas moins cher aux consommateurs.

Franck Égonneau (directeur Super U à Gétigné, Loire-Atlantique):
Il faut stocker les produits, les affecter dans les rayons, les classer. Vous avez vu toute la logistique nécessaire. Du coup, c'est simplement une nouvelle façon de consommer.

En un an le nombre de clients a doublé dans les drive.

Dictionnaire CNRTL: