On a découvert la ville, on a évoqué la passion des
viticulteurs.
Aujourd'hui, les Hospices de Beaune eux-mêmes, créés au 15ème siècle. C'est l'hôpital de Beaune qui
continue
maintenant la mission.
Je vais vous montrer donc la cour d'honneur de l'Hôtel-Dieu qui est bon, l'image de cette institution, avec ces magnifiques
toits
et cet ensemble donc qui a été construit au 15ème siècle par le chancelier du duc de Bourgogne.
C'est l'image de Beaune qui a fait le tour du monde: ces toits, ces tuiles vernissées, cette cour pavée, le symbole de la puissance bourguignonne.
Le palais des Pauvres, un palais
construit
en 1443 par Nicolas Rolin.
Un homme très riche et qui, avant de mourir, espérait ainsi trouver une place au paradis.
Donner à manger à ceux qui ont faim. Donner à soif... donner à boire, à ceux qui ont soif. Vêtir les nus, et caetera.
Donc
recevoir
les pauvres, c'était ben, gagner son paradis.
Et c'est ainsi que pendant des siècles, mendiants, laissés-pour-compte et malades viendront ici trouver soin et
consolation.
Et au fil du temps, les riches familles bourguignonnes continueront à offrir argent, terre et vignes aux Hospices.
Il y a 62 ans, soeur Gabrielle Lorot franchissait cette porte pour devenir infirmière ici, au chevet des plus pauvres, des souvenirs touchants.
Cette espèce de tendresse, de proximité, de compassion pour toutes ces, pour toutes ces douleurs.
Avant, c'était une fourmilière avec les malades, l'infirmerie, les cuisines, les chambres surpeuplées.
Dorénavant, touristes et visiteurs ont envahi les lieux.